Si la rémunération globale des directeurs commerciaux seniors continue de progresser, les résultats sont peu satisfaisants pour les profils les moins expérimentés. Tous les membres de cette fonction sont sévèrement sanctionnés en termes de primes et de bonus.

Largement récompensé l’an dernier, le directeur des ventes (50 ans et 13 ans d’ancienneté en médiane), deuxième rémunération de la famille, enregistre une déconvenue salariale ; sa rémunération globale chute de 4 % en médiane. Les résultats sont également peu encourageants concernant sa rémunération fixe (- 1 % en moyenne et en médiane). Quant à sa rémunération variable, elle reste stable en moyenne et en médiane.

L’explosion de la rémunération variable (+ 27 % en médiane) et de la rémunération fixe (+ 9 % en moyenne) du responsable d’une équipe de vente explique sûrement les bons résultats obtenus quant à la rémunération globale, cette dernière progresse de 12 % en médiane. Au sein de cette fonction, la jeunesse a été très fortement valorisée cette année ; les membres du 1er quartile enregistrent une progression de 17 % de leur rémunération globale.

A signaler, les performances de tous les profils des fonctions de responsable export, de responsable d’une équipe de vente (+ 9 % pour le 1er décile et + 6 % pour le 3e quartile) et de responsable d’une agence commerciale (+ 8 % pour le 1er quartile et + 3 % pour le 9e décile)

Représentant depuis plusieurs années un tiers des effectifs de la famille « Commerce et vente » (29 %), les femmes enregistrent un écart de rémunération avec leurs homologues masculins quasi identique à celui de l’an dernier (- 17 % contre – 16 % lors de l’édition 2019-2020). Les femmes gagnent, en moyenne, 39 020 € contre 46 810 € pour les hommes, soit un écart de 7 790 € en leur défaveur. La rémunération fixe des hommes est supérieure de 16 % à celles de leurs consœurs (en progression de 1 % par rapport à l’an dernier). L’écart sexué concernant la rémunération variable reste de 19 % en faveur des hommes.