La famille « Ressources Humaines », indispensable relais entre la direction générale et les collaborateurs, engrange cette année des résultats en dents de scie.

Le DRH occupe toujours la 10e place dans le classement des cadres de direction et ce même si sa rémunération globale diminue de 5 % en médiane. Le responsable ressources humaines et le responsable recrutement voient leur rémunération globale inchangée. Le responsable administration du personnel et paie enregistre également une progression de 5 % alors que celle de son collègue de la formation plonge de 7 % en médiane.

Cette famille est l’une des plus féminisées et l’enquête 2017/2018 le confirme avec un échantillon composé à 83 % de femmes (contre 84 % l’an dernier).

Cette surreprésentation n’empêche nullement la persistance de fortes inégalités entre hommes et femmes ; ces dernières, dont la rémunération globale moyenne s’élève à 40 443 euros cette année, déplorent un écart de 26 % en leur défaveur vis-à-vis de leurs homologues masculins. Signe encourageant, les écarts de rémunération sont moins accentués sur la part fixe de celle-ci (- 25 % contre – 30 % lors de la précédente enquête et – 32 % l’année d’avant). L’écart sur la part variable de la rémunération reste de 33 % en défaveur des femmes.

Comme les années précédentes, la représentation féminine est plus importante sur les postes situés en bas de la pyramide hiérarchique : 89 % des assistants ressources humaines et paie sont des femmes. A l’autre extrémité, 59 % des directeurs des ressources humaines sont des femmes. Sur cette fonction emblématique, l’écart de rémunération avec leurs homologues masculins est de 21 % en faveur de ces derniers (23 % l’an dernier).

Les femmes, qui représentent 86 % du panel des responsables recrutement, parviennent à faire quasiment jeu égal avec leurs homologues masculins en terme de rémunération : elles enregistrent une différence de 6 % en leur défaveur.