En prenant comme base 100 la rémunération d’un P-DG, nous constatons, comme l’an dernier, que les écarts de rémunérations entre le président-directeur général et les autres fonctions d’encadrement s’intensifient.nCette année, le classement est le suivant :

  • le P-DG est toujours le mieux rémunéré. Si le directeur général conserve sa deuxième place, sa rémunération est en net retrait ; elle représente 88 % de celle du président-directeur général, alors que l’an dernier un seul point les séparait ;
  • la troisième place revient désormais au directeur financier, à noter que l’an dernier celui-ci devait se contenter de la 6e place ;
  • l’écart entre la rémunération du directeur général adjoint/directeur de division et celle du P-DG reste identique à celui de la précédente enquête et pourtant il perd une place et se retrouve à la 4e position de ce classement ;
  • le directeur recherche et développement perd également une place par rapport à l’an dernier, désormais il occupe la 5e marche du classement des fonctions les mieux rémunérées ;
  • le directeur administratif et financier qui stagnait ces dernières années à la 8e position gagne 2 places ;
  • pas de changement pour le directeur commercial qui conserve la 7e place de ce classement ;
  • des résultats peu satisfaisants pour le directeur industriel, il perd 3 places et occupe à présent la 8eposition de ce classement ;
  • la 9e place revient cette année au directeur des systèmes d’information/directeur informatique ; il gagne 2 places par rapport à l’enquête 2019-2020 ;
  • le directeur des ventes reste sur la 10 e marche de ce classement.

Au sein des 10 fonctions suivantes, le changement le plus important concerne le directeur d’usine qui rétrograde de 2 places, désormais il occupe la 11e position du classement. Le directeur technique gagne 1 place et il est en 12e position, à l’inverse le directeur des ressources humaines rétrograde à la 13e place. Aucun changement pour le directeur qualité et le directeur juridiques qui conservent respectivement la 14e et 15e place de ce classement. Le directeur logistique/directeur supply chain passe de la 17e place à la 16e, alors que le directeur marketing effectue le mouvement inverse. Les trois dernières places restent attribuées au directeur de production, directeur des achats et directeur de la communication.

Les femmes représentent toujours 1/3 de l’échantillon de notre enquête (29 %), toutes familles confondues. La rémunération globale moyenne des femmes est inférieure de 13 % à celle de leurs confrères, cette différence était de 16 % lors de la précédente enquête. Pour la deuxième année consécutive, l’écart entre la rémunération des hommes et celle des femmes se réduit. C’est surtout en termes de rémunérations variables que la différence reste significative, elle est de 19 % est cette année (en net recul par rapport à l’an dernier 29 %).

Les écarts de salaires entre les hommes et les femmes sont quasiment inexistants dans les familles de la Communication/Documentation, de l’Assistanat/Secrétariat, de la Logistique et de l’Entretien/Maintenance. A l’inverse, dans les familles de la Finances/Gestion/Comptabilité, des Ressources Humaines, des Services généraux, du Marketing et des Achats, les hommes perçoivent, cette année encore, des rémunérations qui sont supérieures de 20 % à celles de leurs homologues féminines.