Le salaire du directeur juridique / responsable juridique

La fourchette de rémunération annuelle brute regroupant 80 % de l’échantillon pour le directeur juridique / responsable juridique se situe entre 59 330 et 139 490 euros.

Les missions du directeur juridique / responsable juridique

  • Rattaché au directeur général ou au chef d’entreprise, prend en charge tous les aspects juridiques de l’entreprise.
  • Explicite les normes, nationales et internationales, sur l’ensemble des plans juridiques : propriété, marques, droit des sociétés, commercial, immobilier, social, fiscal, etc.
  • Est garant de la bonne application du droit (mission de veille permanente) dans la rédaction de tous les actes engageant l’entreprise.
  • En posture de « Business partner », conseille les directions opérationnelles et propose différentes orientations pratiques tout en évitant un risque juridique excessif.
  • A la responsabilité du suivi de tous les contentieux et des relations avec le monde judiciaire : avocats, tribunaux, notaires, administrations, etc.

Les caractéristiques de la fonction de directeur juridique / responsable juridique

La mission du directeur juridique implique d’être l’interface entre les interlocuteurs internes (direction et opérationnels) et externes (institutionnels et cabinets juridiques. Il est le garant de tous les aspects juridiques de l’entreprise et de ses filiales. Il peut être amené à travailler, sur la partie juridique, sur des dossiers de fusions/acquisitions. Dans les PME/PMI, le poste de directeur juridique prend le plus souvent l’appellation de responsable juridique sans que celle-ci sous-entende la notion d’encadrement.

La formation de directeur juridique / responsable juridique

Les formations à la fonction sont de niveau 7 (Master) lorsque l’entreprise a besoin d’un spécialiste dans son domaine d’activité ou de niveau 6 (maîtrise de droit), ce qui est le minimum requis. Cependant, souvent un diplôme de juriste conseil d’entreprise (DJCE) est exigé. L’accès à la fonction n’est pas possible pour les jeunes diplômés même de niveau I. La pratique courante de l’anglais professionnel est exigée pour les sociétés ayant des filiales à l’étranger.