Le salaire du juriste d'entreprise

La fourchette de rémunération annuelle brute regroupant 80 % de l’échantillon pour le juriste d’entreprise se situe entre 40 450 et 73 120 euros.

Les missions du juriste d'entreprise

  • Rattaché au directeur juridique, au directeur général ou au directeur financier, est chargé d’apporter une aide opérationnelle aux directions, prioritairement en matière de droit des affaires, droit commercial (droit des contrats).
  • Effectue une veille permanente (jurisprudence, suivi de la législation nationale et, le cas échéant, internationale), contribue à la rédaction de contrats et participe à des négociations et des études ponctuelles en fonction des besoins des opérationnels de l’entreprise.
  • Dans une optique préventive, communique, de manière pratique, les règles que l’entreprise doit respecter.
  • Une certaine spécialisation peut intervenir en pratique (fiscal ou social, etc.).

Les caractéristiques de la fonction de juriste d'entreprise

Sa mission consiste à traiter l’information juridique et à assister la direction ou les opérationnels dans leurs choix. Il instruit les dossiers de contentieux et à ce titre, est en lien avec de nombreux organismes extérieurs. Il participe également à la vie juridique courante de l’entreprise (conseils d’administration, assemblées générales…). S’il appartient à un service de plusieurs juristes, il peut avoir un domaine restreint : fiscal, social, etc.

La formation de juriste d'entreprise

Les formations à la fonction sont de niveau 7 (Master) lorsque l’entreprise a besoin d’un spécialiste dans son domaine d’activité ou de niveau 5 (maîtrise de droit), ce qui est le minimum requis. Cependant, souvent un diplôme de juriste conseil d’entreprise (DJCE) est exigé. L’accès à la fonction est possible pour les jeunes diplômés ayant une spécialité dans le domaine d’activité de l’entreprise mais le plus souvent après une expérience de 3 voire 5 ans en cabinet juridique. Dans ce cas, l’expérience reconnue porte sur le secteur d’activité ou sur un domaine particulier du droit. La pratique courante de l’anglais professionnel est exigée pour les sociétés ayant des filiales à l’étranger.