A l’exception notable du responsable sécurité informatique, de l’ingénieur système et/ou réseau et de l’administrateur de base de données, les 15 autres fonctions de cette famille enregistrent une performance salariale en demi-teinte pour cette édition 2017/2018.

La rémunération globale du directeur informatique dévisse de 9 % cette année, elle s’élève désormais à 96 100 euros au lieu de 105 900 euros. Conséquence de cette chute, le directeur informatique occupe désormais la 9e place dans le classement des cadres de directions. Il décroche de 3 places par rapport à l’an dernier. Sa rémunération représente désormais 57 % de celle du P-DG.

Ses principaux collaborateurs, le responsable des systèmes d’information, le chef de projet web/multimédia et l’ingénieur d’études/ingénieur de développement informatique parviennent tout juste à maintenir leur rémunération globale.

La situation est en revanche beaucoup plus inquiétante pour certains profils de la famille « Informatique ». L’architecte systèmes d’information enregistre une sévère chute de sa rémunération globale (- 7 % en médiane). Il en est de même pour l’analyste fonctionnel (- 14 % en médiane), l’administrateur systèmes et/ou réseaux (- 5 % en médiane), le responsable d’application (- 17 % en médiane), et pour le gestionnaire de parc informatique (- 7 %).

Alors que la famille « Informatique » était parfaitement égalitaire l’an dernier sur le plan salarial, l’écart de rémunération hommes/femmes est reparti à la hausse cette année. Les femmes représentent 16 % de l’échantillon et elles gagnent en moyenne 48 716 euros, soit une différence de 2 506 euros par rapport à leurs homologues masculins dont la rémunération globale moyenne est de 51 222 euros. L’écart se révèle particulièrement sensible s’agissant de la rémunération variable (- 14 %).