En prenant comme base 100 la rémunération des P-DG, nous constatons, que les montants des rémunérations des trois fonctions de la famille Direction sont nettement supérieurs à ceux qui rétribuent les autres fonctions d’encadrement.

Cette année, le classement est le suivant :

  • le P-DG est toujours le mieux rémunéré. Si le directeur général conserve sa deuxième place, sa rémunération est en net retrait ; elle représente 77 % de celle du président-directeur général ; l’écart s’est accentué de 11 points depuis la précédente édition du guide ;
  • le directeur général adjoint/directeur d’une division reprend la troisième place du podium, il gagne une place par rapport à l’enquête 2020/2021 ;
  • l’écart entre la rémunération du directeur administratif et financier et celle du P-DG s’accentue de 6 points et pourtant il gagne 2 places au sein de ce classement dont il occupe désormais la 4 emarche ;
  • mauvaise année pour le directeur financier, il perd 2 places et se retrouve à présent en 5eposition de ce classement ;
  • année après année, le directeur recherche et développement recule d’une place, désormais il occupe la 6e marche du classement des fonctions les mieux rémunérées ;
  • pas de changement pour le directeur commercial qui conserve depuis 3 ans la 7 e place et pour le directeur industriel qui occupe, cette année encore, la 8eposition de ce classement ;
  • la 9e marche est attribué au directeur des ventes qui gagne une place ;
  • avec une rémunération correspondant à la moitié de celle du P-DG/chef d’entreprise, le directeur des systèmes d’informations/directeur informatique perd une place et se retrouve au 10e rang des rémunérations les plus élevées.

Au sein des 10 fonctions suivantes, directeur des ressources humaines gagne 2 places et occupe désormais le 11e rang. La situation du directeur d’usine continue de se détériorer, il occupait la 9e place il y a deux ans, la 11e l’an dernier et désormais, il se retrouve à la 12e position de ce classement. Le directeur technique perd une place et atteint la 13e marche des 20 rémunérations les plus élevées. Toujours pas de changement pour le directeur qualité et le directeur juridique qui restent à la 14e et à la 15e place de ce classement. Chassé-croisé entre le directeur logistique/directeur supply chain et le directeur marketing, le premier retrouve la 16e place qu’il avait perdue l’an dernier au profit second. Les trois dernières places restent attribuées au directeur de production, directeur des achats et directeur de la communication.

Sur les 60 000 lignes de salaire exploitées pour cette enquête, seulement 31 % concernent des femmes. L’écart entre la rémunération globale moyenne des femmes et celles de leurs homologues masculins s’accentuent, il est de 15 % contre 13 % lors de la précédente enquête. L’écart hommes/femmes concernant la rémunération variable repart à la hausse ; il s’élève à 24 % contre 19 % lors de la précédente enquête.

Au sein des familles « Informatique», « Communication Documentation », « Méthodes », « Logistique », les écarts de salaires entre les hommes et les femmes sont inférieurs à 10 %. A l’inverse, l’égalité est loin d’être la norme au sein des familles « Finances/Gestion/Comptabilité », « Ressources Humaines », « Services généraux », « Achats » ; la rémunération moyenne des hommes y est supérieure de 20 % à celles de leurs consœurs.