En prenant comme base 100 la rémunération d’un P-DG, on note que presque l’ensemble des cadres dirigeants voient leur rémunération relative progresser légèrement cette année (en moyenne de 2 points). Voici les plus fortes hausses :

  • Directeur des systèmes d’information (+ 10 points)
  • Directeur recherche et développement (+ 8 points)
  • Directeur d’usine (+ 8 points)
  • Directeur des ressources humaines (+ 7 points)

Le directeur des systèmes d’information est promu à la 9e position (il était n°15 en 2014). Le directeur recherche et développement gagne quant à lui 3 places et devient donc n° 5, devançant ainsi encore plus largement le directeur d’usine (respectivement n° 8 et n° 13 en 2014). Ce dernier progresse néanmoins jusqu’à la 11e place alors que le directeur des ressources humaines occupe cette année la 7e place (progresse de 4 places)…

À la tête des entreprises, la part des femmes demeure encore minoritaire, n’atteignant même pas 15 % des postes occupés dans notre échantillon. Cela explique en partie la mauvaise nouvelle concernant la parité : l’écart de rémunération globale entre hommes et femmes a tendance à s’approfondir (25 % en 2015 contre 24 % en 2014). Cette différence se retrouve au sein des deux composantes du revenu du travail.

La crise économique semble bel et bien toucher plus durement les femmes, même dirigeantes ou aux postes exécutifs, que leurs homologues masculins. Et ce, malgré les renforcements législatifs initiés par le gouvernement depuis trois ans, notamment l’obligation de mettre en place un plan d’action sur l’égalité professionnelle pour les entreprises de 50 salariés sous peine de sanctions.