Au sein des métiers RH, seul le responsable formation voit sa rémunération globale augmenter ; pour les autres, la tendance est à la baisse.

Dépositaire de la politique RH de l’entreprise, le DRH, avec une rémunération globale moyenne de 99 800 euros cette année, enregistre une baisse importante (- 11 %). Cette tendance à la baisse concerne également la rémunération globale moyenne de son collaborateur direct, le responsable ressources humaines (- 4 %), mais aussi le responsable recrutement (- 2 %), le responsable administration du personnel et paie (-3 %) et l’assistant ressources humaines (-1 %).

La famille « Ressources humaines » est traditionnellement très féminine. L’enquête 2016 le confirme, avec un échantillon qui comporte 84 % de femmes (+ 2 points par rapport à l’année dernière). Malgré – ou à cause de – cette surreprésentation, les inégalités salariales perdurent et atteignent même, concernant la rémunération globale, une différence de 30 % en détriment des femmes (contre 32 % en 2015). Celles-ci prétendent, en moyenne, à un revenu total de 40 250 euros quand leurs collègues masculins gagnent 57 595 euros. Le creusement des écarts se fait désormais tant sur la part fixe que sur la part variable (respectivement 30 % et 33 % au bénéfice des hommes).

A l’instar des années précédentes, la photographie de la famille « Ressources humaines » laisse apparaître une forte représentation féminine sur les postes situés en bas de la pyramide hiérarchique (les femmes représentent 91 % des assistants RH et paie), confirmant un irréductible « plafond de verre ». En haut de la hiérarchie salariale, bien que représentant 57 % des DRH, les femmes subissent un écart de rémunération de – 23 %.