La famille « Ressources Humaines », indispensable courroie de transmission entre la direction générale et les collaborateurs, enregistre cette année des résultats satisfaisants, à l’exception de ceux de son chef de file. En effet, si le directeur des ressources humaines conserve la 10ème place dans le classement des cadres de direction, sa rémunération globale continue son érosion ; un DRH perçoit 97 060 euros en moyenne, contre 100 840 euros l’an dernier. De son côté, le responsable ressources humaines voit sa rémunération globale progresser de manière satisfaisante (+ 4 % en médiane). Conforté par la reprise économique qui pousse les entreprises à rechercher de nouveaux collaborateurs, le responsable recrutement enregistre une progression de 3 % de sa rémunération globale moyenne.

La famille « Ressources Humaines » est historiquement, l’une des plus féminisées. L’enquête 2018/2019 le confirme avec un échantillon composé, comme l’an dernier, à 83 % de femmes.

Malgré cette surreprésentation de la population féminine, de fortes inégalités entre les deux sexes persistent. Les femmes, avec une rémunération globale moyenne de 41 746 euros, perçoivent 25 % de moins que leurs homologues masculins. Ces différences restent quasiment inchangées par rapport à celles constatées lors de la précédente enquête.

Les femmes représentent 61 % de l’échantillon des DRH (contre 59 % l’an dernier), mais elles doivent déplorer écart de rémunération de 22 % en leur défaveur (21 % l’an dernier).

Le panel des responsables de recrutement est composé à 86 % de femmes (comme l’an dernier) ce qui explique sûrement que l’écart de rémunération hommes/femmes est quasiment inexistant, il est de 4 % en défaveur des femmes (contre 6 % l’an dernier). Même constat pour la fonction assistants ressources humaines/assistant paie, l’écart hommes/femmes concernant la rémunération globale est de 5 % en défaveur de la population féminine qui représente 88 % du panel.