En prenant comme base 100 pour la rémunération d’un P-DG, nous constatons que les écarts de rémunérations entre les cadres dirigeants et le P-DG continuent, d’année en année, à se réduire. Toutefois, l’écart entre la rémunération du directeur financier et celle du P-DG a augmenté.

Peu de changement au sein de la hiérarchie des rémunérations des cadres dirigeants. Cette année, le classement est le suivant :

  • le trio de tête reste identique ; le P-DG est toujours le mieux rémunéré, suivi par le directeur général et par le directeur général adjoint/directeur de division ;
  • le directeur industriel qui était à la 7ème place du classement l’an dernier, se hisse sur la 4ème marche, retrouvant ainsi sa position au sein du classement de l’avant dernière année ;
  • le directeur financier perd une place, il est désormais en 5ème position ;
  • le directeur commercial conserve sa 6ème place ;
  • le directeur recherche et développement est désormais à la 7ème position, il recule donc de 2 places par rapport au précédent classement ;
  • statu quo pour les 3 fonctions suivantes ; le directeur administratif et financier reste à la 8ème place, aucun changement pour le directeur des systèmes d’information/directeur informatique qui est toujours à la 9ème position cette année. Quant au directeur des ressources humaines, il se maintient à la 10ème

Les conclusions sont identiques pour les 10 fonctions suivantes. Le directeur des ventes conserve sa 11ème position. Le directeur qualité gagne une place et se retrouve en 12ème place, il laisse ainsi le 13ème rang au directeur juridique/responsable juridique (qui occupait le 12ème  rang lors du précédent classement).

Cette année, les femmes représentent 30 % de l’échantillon, toutes familles confondues. L’écart concernant la rémunération globale entre les hommes et les femmes est de 18 % en défaveur des dernières (l’écart s’accentue de 1 point par rapport à la précédente enquête). L’écart est surtout abyssal sur la part variable de la rémunération, il est de 39 % en défaveur des femmes.

Dans la famille Direction Générale, les femmes représentent 15 % de l’échantillon mais leur rémunération globale est inférieure de 24 % à celle de leurs homologues masculins. C’est surtout sur la part variable de la rémunération que l’écart hommes/femmes devient très inquiétant ; il est désormais de 54 % en défaveur des femmes contre 37 % l’an dernier.