En prenant comme base 100 la rémunération d’un P-DG, nous constatons qu’à l’inverse des deux précédentes années, les écarts de rémunérations entre les cadres dirigeants et les deux principales fonctions de direction, P-DG et directeur général, se sont accentués.

Cette année, le classement est le suivant :

  • le trio de tête reste identique ; le P-DG est toujours le mieux rémunéré mais il fait quasiment jeu égal avec le directeur général (seulement un point les sépare). Le directeur général adjoint/directeur de division conserve sa troisième place, toutefois l’écart entre sa rémunération et celles des deux autres fonctions de direction générale s’est légèrement accentué ;
  • le directeur recherche et développement prend la 4e position de ce classement, il avance de 3 places par rapport à l’an dernier ;
  • recul d’une place pour le directeur industriel, le directeur financier et le directeur commercial, lesquels occupent respectivement les 5e, 6e et 7e places de ce classement ;
  • toujours aucun changement pour le directeur administratif et financier qui conserve, comme les deux dernières années, la 8e place ;
  • la 9e position revient cette année au directeur d’usine ; il gagne 5 places par rapport à la précédente enquête ;
  • le directeur des ventes occupe désormais la 10 e marche de ce classement, il gagne une place.

Au sein des 10 fonctions suivantes, les changements sont pour certains assez significatifs. Ainsi le directeur des systèmes d’informations/directeur informatique, le directeur des ressources humaines, le directeur qualité et le directeur juridique rétrogradent tous de 2 places, ils occupent respectivement la 11e, 12e, 14e et 15e position du classement. Si le directeur marketing gagne 2 places et est désormais en 13e position, il n’en va pas de même pour le directeur logistique/directeur supply chain qui se retrouve à la 17e position du classement, soit une perte de 6 places par rapport à l’an dernier.

Cette année, les femmes représentent toujours 1/3 de l’échantillon (29 %), toutes familles confondues. Les écarts de rémunérations entre les deux sexes demeurent. En termes de rémunération globale, les femmes gagnent en moyenne 16 % de moins que leurs confrères. C’est toujours sur la part variable de la rémunération que les différences se font le plus ressentir ; l’écart est de 29 % en faveur des hommes (en net recul par rapport à l’an dernier 39 %).

Dans la famille Direction Générale, la prédominance masculine ne se dément pas (84 % de l’échantillon), soit 1 point de moins que l’an dernier. La rémunération globale moyenne des hommes est supérieure de 19 % à celle de leurs homologues féminins. L’écart hommes/femmes relatif à la rémunération fixe diminue par rapport à l’an dernier, il est de 13 % en défaveur des femmes (contre 18 % l’an dernier). Ce phénomène est également observable s’agissant de la rémunération variable ; l’écart passe de 42 % en faveur des hommes au lieu de 54 % lors de la précédente enquête.