Pour cette édition 2021/2022, en moyenne, seules 6 fonctions sur 17 enregistrent une progression de leurs rémunérations globales, il s’agit du responsable des systèmes d’information, du chef de projet web/multimédia, de l’administrateur systèmes et/ou réseaux, du responsable d’exploitation/responsable de production, du responsable d’application et du technicien support clients.

La rémunération du directeur des systèmes d’information/directeur informatique (51 ans et 12 ans d’ancienneté en médiane) reste sur la courbe ascendante débutée il y a 2 ans. Les résultats peu encourageants concernant la rémunération variable (− 11 % en moyenne) n’ont pas affecté la rémunération globale qui progresse de 4 % en médiane. Si la croissance de la rémunération fixe et de la rémunération globale est très sensible pour les membres les moins expérimentés (respectivement + 4 % et + 9 % pour le 1er quartile), à rebours leurs aînés (9e  décile) voient leur rémunération globale chuter de 8 %.

Le responsable des systèmes d’information (49 ans et 15 ans d’ancienneté en moyenne) affiche une jolie progression de sa rémunération globale qui augmente de 6 % tant en médiane qu’en moyenne. Les résultats sont tout aussi satisfaisants en termes de rémunération fixe (+ 14 % pour le 1er  quartile) que de rémunération variable (+ 18 % pour le 3e  quartile).

Au sein de la famille « Informatique », deux fonctions sont particulièrement récompensées pour l’édition 2021/2022. En médiane, le chef de projet web, âgé de 34 ans et possédant 5 ans d’ancienneté, voit sa rémunération globale passer de 34 230 € à 38 340 €, soit une augmentation de 12 %. Ce résultat s’explique principalement par l’incroyable croissance des primes et bonus servis (+ 33 % en moyenne) et les bons résultats concernant la rémunération fixe (+ 11 % en moyenne).

La rémunération globale de son collègue l’administrateur systèmes et/ou réseaux (42 ans, 9 ans d’ancienneté en médiane) progresse de 7 % en moyenne et en médiane, si ce succès ne doit rien à rien à la rémunération variable qui décroche de 17 % pour les membres du 1er  quartile et de 28 % pour ceux du 3e  quartile, ces chiffres sont tempérés par les montants en jeu 1 040 € pour les premiers et 3 940 € pour les seconds.

Contre-performance salariale pour tous les profils de la fonction ingénieur d’études et de développement (39 ans et 5 ans d’ancienneté), toutes leurs rémunérations dévissent ; en moyenne la chute est de 23 % pour la rémunération variable, de 4 % pour la rémunération fixe et de 6 % pour la rémunération globale. Le constat est quasiment identique pour l’analyste fonctionnel dont la rémunération globale baisse de 4 % tant en médiane et qu’en moyenne.

La population de la famille « Informatique » reste toujours très masculine ; les hommes composent 81 % du panel, contre 82 % et 84 % il y a 2 ans. En termes de rémunération globale et fixe, les femmes maintiennent un faible écart salarial vis-à-vis de leurs homologues, en moyenne, leur rémunération globale s’élève à 50 070 € contre 52 850 € pour leurs confrères, ce qui conduit à un différentiel de 5 % en leur défaveur comme l’an dernier. Si l’écart concernant la rémunération fixe évolue peu (4 % contre 5 % lors de la précédente enquête), les femmes enregistrent une très forte dégradation de leur rémunération variable, le différentiel est dés