En moyenne, 9 des 12 fonctions de la famille « Commerce, Ventes » affichent des performances salariales satisfaisantes. Cependant, cette embellie ne concerne pas les deux fonctions les plus rémunératrices de cette famille ; si la rémunération globale du directeur des ventes reste étale en moyenne, celle du directeur commercial décroche de 5 % en moyenne.

Peu de changement pour le directeur commercial (52 ans et 14 ans d’ancienneté en médiane) dont la rémunération globale diminue de 1 % pour le 1er quartile et de 5 % pour le 9e décile. Les primes et bonus ont favorisé les jeunes au détriment des plus anciens.

Le directeur des ventes (50 ans, 14 ans d’ancienneté en médiane) subit une incontestable contre-performance salariale ;  sa rémunération médiane est en baisse de 6 %.

Belle année pour le merchandiseur/category manager, sa rémunération fixe comme sa rémunération variable sont sur une courbe ascendante (respectivement + 8 % et + 7 % en médiane). Le seul point négatif concerne la rémunération variable des seniors qui chute à 8 350 €.

La croissance de la part variable du salaire (+ 8 % en médiane) mais surtout celle de la part fixe (+ 17 % en médiane) de l’ingénieur commercial ou d’affaires conduisent à une forte augmentation de la rémunération globale tant pour les juniors que pour les seniors.

La famille « Commerciales, Ventes » est l’une des familles présentant les plus importantes inégalités salariales entre les hommes et les femmes. Ces dernières composent 41 % de l’échantillon. Elles gagnent en moyenne 45 550 € ce qui représente un écart de 31 % vis-à-vis de leurs homologues masculins. Ce différentiel ne cesse de s’accroître, il était de 28 % l’an dernier et de 15 % il y a deux ans. Concernant la rémunération variable, la situation est toute aussi alarmante ; l’écart est désormais de 45 % en défaveur des femmes contre 39 % l’an dernier et 23 % il y a 2 ans.