Contrairement à l’an dernier, le directeur commercial (52 ans et 14 ans d’ancienneté en médiane) enregistre une légère baisse de sa rémunération (− 1 % en médiane). Tous les profils de cette fonction subissent un revers en matière de rémunération variable (– 8 % pour le 1er quartile et – 12 % pour le 3e quartile).

Les rémunérations globales et fixes du directeur des ventes (51 ans et 15 ans d’ancienneté en moyenne) stagnent en moyenne. Le constat est identique pour la rémunération variable du 1er et du 3e quartile.

Tous les voyants sont au rouge pour le responsable régional des ventes, sa rémunération fixe (– 11 % en médiane) et sa rémunération variable (– 6 % en médiane) décrochent, il en résulte une forte chute de la rémunération globale qui n’épargne ni les juniors (– 11 % pour la rémunération globale du 1er quartile) ni les seniors (– 5 % pour la rémunération globale du 3e quartile et du 9e décile).

C’est la fonction de responsable d’une agence commerciale (51 ans et 21 ans d’ancienneté en médiane) qui enregistre, cette année, la meilleure performance salariale de la famille. Il émarge à 57 030 € en médiane (+ 12 %). Ses bons résultats concernent également sa rémunération fixe (+ 4 % pour le 1er quartile et + 9 % pour le 3e quartile) mais surtout sa rémunération variable qui s’établit à 10 720 € en moyenne au lieu de 8 750 € lors de la précédente enquête (+ 23 %).

Les femmes sont de plus en plus nombreuses au sein de la famille « Commerce et Ventes » dont elles composent 44 % de l’échantillon (contre 31 % l’an dernier), et pourtant les inégalités entre les deux sexes se sont fortement accentuées. Les femmes gagnent en moyenne 45 020 € contre 60 230 € pour leurs confrères, la différence de 15 210 € représente un écart de 25 % alors que ce différentiel s’élevait à 15 % l’an dernier et 17 % il y a 2 ans. La persistance de ces inégalités concerne également la rémunération fixe, l’écart entre les deux sexes est de 23 % en défaveur des femmes (en hausse de 10 points) et la rémunération variable, le différentiel hommes/femmes s’élève à 36 % (contre 23 % l’an dernier et 19 % il y a 2 ans).