Concernant les fonctions informatiques, la hausse est importante et donne à voir une famille sous tension salariale avec de très significatives augmentations de la rémunération notamment pour les fonctions d’encadrement.

La fonction de directeur informatique remonte dans le classement des cadres dirigeants pour occuper la 9e place en se positionnant à une rémunération équivalente à 58 % de celle du P-DG (contre 48 % en 2014). Ainsi, leur rémunération globale médiane s’élève à 107 920 € (soit une hausse de 25 % par rapport à 2014) pour des titulaires présentant un profil comparable à ceux de l’année passée. À noter : leur rémunération fixe a progressé de 25 %, la hausse de leur part variable étant beaucoup plus marquée (+ 63 %).

Dans l’ensemble du classement, on note que le salaire des fonctions techniques est en retrait dans cette année 2014 où les écarts se creusent avec le P-DG : + 7 points pour le directeur technique (n° 13 à 52 %), + 8 points pour le directeur d’usine (n° 11 à 57 %) et pour le directeur R & D (n° 5 à 62 %).

Les efforts des entreprises sont donc clairement portés sur l’amélioration des process, des méthodes d’industrialisation avec une reconnaissance des objectifs certainement ambitieux mais bien récompensés.

L’échantillon de la famille des fonctions informatiques se féminise légèrement : la part de femmes passe de 16 % en 2014 à 18 % pour 2015. Cette faible représentation des femmes n’a pas de conséquence directe sur les rémunérations : les femmes de cette famille de fonctions gagnent en moyenne 54 300 euros contre 53 600 euros pour les hommes. À noter que cette différence, très faible au regard d’autres familles, se fait particulièrement sur la part variable où les femmes gagnent, une fois n’est pas coutume, 9 % de plus en moyenne que leurs homologues masculins. Sur le fixe, une certaine égalité semble respectée. Ces métiers informatiques offrent donc une chance aux femmes d’être aussi bien rémunérées que les hommes. C’était d’ailleurs également le cas en 2013 et en 2014.